Film Deepwater (2016)

affiche du film deepwater

Date de sortie en salle : 12 OCTOBRE 2016.
Production : LIONSGATE
Réalisation : Peter BERG
Scénario : Matthew MICHAEL Carnahan, Matthew SAND
Genre : catastrophe, action, drama
Acteurs principaux : Mark WALBERG, Kurt RUSSELL, John MALKOVICH, Gina RODRIGUEZ, Kate HUDSON, Dylan O’BRIEN
Durée : 107 min

Synopsis

Histoire vraie d’une plateforme pétrolière DEEPWATER HORIZON au large de la Louisiane dans le Golfe du Mexique qui explose lors de sa mise en place en avril 2010 et qui causa la plus grande catastrophe pétrolière des l’histoire des Etats Unis.

Critique / Avis

Cela fait un peu plus d’un an que l’on avait pas eu le droit à un film catastrophe, et le moins que l’on puisse dire c’est que ces dernières années nous n’avons pas été gâté, et cela fait bien longtemps que l’on a pas eu le droit à un film digne de ce nom, alors quand PETER BERG décide de s’attaquer à ce genre, on est en droit de s’attendre à voir du spectacle.

Il est vrai que PETER BERG, un réalisateur que j’apprécie particulièrement  pour le fait qu’il était le producteur et réalisateur de mon film et  de ma série préférée FRIDAY NIGHT LIGHT.
Il a également produit ou réalisé  des films qui sont parmi mes films préférés comme LONE SURVIVOR, COLLATÉRAL ou de séries comme  BALLERS par exemple.

Ces dernières années il s’est attaché à réaliser des films tirés d’histoires vraies où ses protagonistes ne sont pas des héros mais le deviennent  par la force des choses, et DEEPWATER ne déroge pas à la règle.
Ce film est tiré d’une histoire vraie, où le 20 avril 2010 une plateforme pétrolière a explosé et causé une des plus  grande catastrophe écologique mondiale et surement la pire catastrophe pétrolière américaine. Par conséquent il n’y a pas de suspense au niveau scénario on sait exactement ce qui va se passer.

Du coup PETER BERG construit son film de façon très classique : en deux parties.
La première partie met en place les personnages autours d’un héro, puis s’attarde sur les aspects techniques qui permettent d’introduire la deuxième partie : la catastrophe à proprement dit.
Quelque soit le type de film qu’il réalise,  PETER BERG aime que ses personnages soient bien développés afin que le spectateur s’y attache. Comme depuis un certain temps il prend comme acteur principal MARK WAHLBERG, et tout son film va tourner autour de lui même si comme dans ce film il n’est pas la pièce essentielle.

Le personnage est présenté comme un ingénieur sans histoire avec une femme et une petite fille, rien de bien extraordinaire et pourtant il va réussir à le rendre super attachant, grâce à de petites phrases ou certaines attitudes il va bâtir le personnage centrale. Puis il va ensuite élargir son cercle de connaissance tout en prenant également le temps développer leurs personnalités toujours avec dialogues bien menés. Il va continuer ainsi jusqu’à que l’on connaisse tout le monde.

Tous les acteurs sont bons, ce qui pourrait paraître logique vu le casting, et bien non tout vient du travail d’écriture du scénario et des dialogues. C’est du travail d’orfèvre, les dialogues sont bons, à la fois amusant, dures ou oppressants et les punchlines sont vraiment excellentes et placé aux bon endroits.

Ce travail d’écriture sert à présenter les personnages comme je le disais précédemment mais également pour nous expliquer comment l’extraction du pétrole offshore  se fait et les enjeux économiques. Et c’est comme çà qu’il finit par présenter ce qui est à mon avis le personnage principal du film : la PLATEFORME PÉTROLIÈRE.

Par moment le film est tellement réaliste que l’on est proche du documentaire. Le réalisateur s’est appliqué à bien exposer la technique de l’extraction pétrolière grâce à des explications de qualité  voir même quelques  schémas, et ce n’est pas dérangeant, bien au contraire, c’est important pour que l’immersion du spectateur soit maximale. Là où le travail d’écriture est génial c’est que tous les aspects techniques du film sont précédemment expliqués par la fille de du héro qui présente  lors du  petit déjeuner  l’exposer sur le métier de son père qu’elle va présenter dans sa classe. Ce passage peut paraître anodin mais en fait il sert à vulgariser les évènements pour qu’éventuellement le spectateur ne décroche pas lorsque plus tard dans le film des aspects techniques seront abordés, du coup comme çà il s’assure que personne ne sera perdu en route et que tout le monde comprendra les enjeux de cette catastrophe.

Une fois que tous les protagonistes ont bien été mis en place y compris la plateforme, il change petit a petit sa façon de réaliser son film, et adopte un nouveau style. Il enchaine des petite scènes d’actions qui mettent en valeur le travail des ouvriers , en zoomant sur certains points comme s’il voulait mettre en évidence la dangerosité des actions les plus anodines. En zoomant ainsi il permet de montrer le gigantisme de cette plateforme qu’à son échelle l’homme est vraiment minuscule. Cela crée un sentiment oppressant. Et pour accentue ce sentiment il rajoute des bruitages de craquement et de pression métallique. Il alterne entre  les moments de silence et de bruits sourds jusqu’au moment où il décide de ne plus mettre un seul son pendant quelques secondes (2 ou 3 max) mais qui paraissent une éternité et puis finalement  il laisse sortir le monstre rugissant. A partir de là c’est un enchaînement d’explosions. Peter BERG à ce moment nous délivre un chef d’œuvre pyrotechnique, on en prend plein les yeux mais surtout plein les oreilles. C’est techniquement parfait c’est probablement un des moment les plus fort dans l’histoire du cinéma au niveau explosion, c’est hallucinant, un  réalisme  époustouflant.

La dernière fois que j’avais vu un spectacle qui s’en rapprochait c’était dans BACKDRAFT il y a 25 ans, mais là c’est sans commune mesure, on assiste à un spectacle, sidérant, phénoménal, stupéfiant. Entre les images et le son  on est plongé au cœur de la catastrophe, c’est tellement réaliste que l’on en ressentirait presque la chaleur.

La fille dans son exposé faisait une personnification du pétrole en le comparant à des montres, des dinosaures qui voulaient sortir, et bien c’est exactement çà : c’est un monstre qui ravage tout sur son passage.

Ce film est à mon avis le meilleur film catastrophe de l’histoire du cinéma, le réalisateur a su mettre tous les éléments en place pour pouvoir ensuite laisser place à la fureur de la nature qui remet l’homme à sa place, c’est à dire pas grand chose.

On pourrait choisir un mot qui résume ce film et  cela pourrait être PRESSION :

  • La pression économique.
  • La pression du temps.
  • La pression des dialogues.
  • La pression du risque.
  • La pression du pétrole qui jaillit.

Si l’on devait chercher un point négatif dans ce film, et croyez moi je n’en vois pas beaucoup  cela pourrait être certaines explosions un peu trop proche de personnages, on se demande comment ils peuvent s’en sortir et on imagine aisément  que certaines scènes ont été réalisées sur fond vert. Mais c’est franchement anecdotique tellement le spectacle est époustouflant.

Si cette année il y a bien un film à voir au cinéma dans les meilleurs conditions c’est bien DEEPWATER.
C’est pour moi le meilleur film catastrophe de tous les temps, il est dans mon TOP 3 2016 et probablement dans mon TOP 10  de mes films préférés.

Bande annonce

Intrigue

Alors que MIKE WILLIAMS un ingénieur électromécanicien vient de dire au revoir à sa famille, il rejoint ses collègues JIMMY HARRELL responsable de la plateforme pétrolière DEEPWATER HORIZON et ANDREA FLEYTAS pilote de cette plateforme sur l’héliport,  pour exécuter une mission de 21 jours à bord de  DEEPWATER HORIZON.
Arrivés sur place  ils sont surpris de voir l’équipe d’ingénieurs chargée de tester la fiabilité des fondations des points d’ancrage du puit de pétrole, s’en aller.

JIMMY HARRELL surnommé MONSIEUR JIMMY par tous ses collègues part demander à DONALD VIDRINE le  responsable de la société pétrolière BP sur place qui loue la plateforme DEEPWATER pour la création d’un puit de pétrole offshore, si les tests de fiabilité avaient bien été effectués. Estimant que le retard d’une cinquantaine de  jours était trop important, VIDRINE souhaite que le pompage commence immédiatement. HARRELL signifiant que les conditions de sécurité  ne sont pas réunies pour le début des opérations, décide alors de faire un test en condition réelle.

Alors que le test se déroule, des problèmes de pressions apparaissent  et VIDRIME les justifie par un léger problème technique et que tout devrait rentrer dans l’ordre lors d’un deuxième test.
Comme celui ci s’avère positif l’autorisation de pompage donné par HARRELL.

Après  quelques instant d’exploitation un incident survient et une réaction en chaine entraine l’explosion de la plateforme pétrolière. A ce moment, le personnel présent tente de s’enfuir et de rester en vie au milieu de cet enfer.

Acteurs

  • MARK WAHLBERG joue le rôle de MIKE WILLIAMS, un ingénieur  en électromécanique  responsable de tous les travaux sur la plateforme pétrolière DEEPWATER HORIZON.
  • KURT RUSSELL joue le rôle de JIMMY HARRELL responsable de plateforme pétrolière DEEPWATER HORIZON. Il est vénéré comme un dieu par l’ensemble des employés de la plateforme. Il est  Surnommé  MONSIEUR JIMMY ;
  • JOHN MALKOVICH joue le rôle de DONALD VIDRINE responsable des opérations de la société BP qui loue la plateforme pétrolière DEEPWATER HORIZON.
  • GINA RODRIGUEZ joue le rôle de ANDREA FLEYTAS, la pilote de la plateforme pétrolière DEEPWATER HORIZON.
  • KATE HUDSON joue le rôle de FELICITA WILLIANS, l’épouse de MIKE WILLIAMS.
  • DYLAN O’BRIEN joue le rôle de CALEB HOLLOWAY, un mécanicien en charge du forage sur la plateforme pétrolière DEEPWATER HORIZON.

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